Atelier #5: des pistes concrètes pour faire de Fontenay une ville innovante

De nombreux participants étaient présents à notre atelier #5 sur le thème de «Fontenay ville innovante ».

Organisé par Europe Ecologie les Verts et les Ateliers Fontenaisiens, notre 5èmeatelier participatif s’est tenu le 18 septembre 2019 dans la salle Sainte Barbe.

IL S’AGISSAIT DE DETERMINER LES INNOVATIONS QUI POURRAIENT ETRE UTILES A NOTRE VILLE.

Gilles MERGY (AT) et Maxime MESSIER (EELV) ont accueilli les participants et développé rapidement ce que pouvait être à leur sens les innovations pour notre ville.

François MARSAL nous a fait le plaisir de présenter pendant une quinzaine de minutes ce que pouvait être une ville innovante.

Après avoir donné des exemples de « smart city » (« ville intelligente »), différentes innovations ont été présentées : open data, MAAS, bâtiments et éclairage public intelligents, plateformes participatives, wifi extérieur ouvert au public, etc.

François a plus amplement développé les innovations suivantes :

  • Open data : la métropole de Rennes a mis à disposition du public ses données il y a une dizaine d’années. En 2018, elle a créé un véritable « service public métropolitain » dont le but est de générer des débouchés d’intérêt généraux grâce au croisement des données issues du public et du privé.
  • Mesures de différents paramètres et analyse des données recueillies par le biais de capteurs placés dans la ville. Cette innovation permettrait d’adopter des politiques spécifiques à certaines zones particulièrement soumises à la pollution de l’air, sonore ou encore lumineuse.
  • MAAS « mobility as a service » : concept venu de Finlande basé sur le principe de concevoir la mobilité comme un service permettant d’aller d’un point A à un point B quelque soit le mode de transport utilisé, public comme privé. Il repose sur une unification des services de mobilités et une fusion des outils de billettique et d’information multimodale.

Cette solution est actuellement utilisée par la ville de Mulhouse.

  • Bâtiments intelligents : optimiser la consommation d’énergie, améliorer le confort par une gestion centralisée des équipements.
  • Collecte intelligente des déchets par l’utilisation de conteneurs intelligents ou encore de bacs de collecte pneumatique.

Les risques et limites de ces nouvelles modalités de gestion de l’espace public ont été abordés et notamment l’aggravation des fractures sociales et territoriales, les atteintes aux libertés individuelles, la prévalence d’intérêts commerciaux sur les besoins des citoyens, la déshumanisation de la prise de décision, l’accroissement de la distance entre le citoyen et les pouvoirs publics.

Les défis à relever sont multiples et concernent directement les décideurs publics dans leur manière d’aborder et de développer ces innovations : « faire », « faire faire » et « laisser faire ». Il apparaît aussi nécessaire que les élus aient une stratégie adaptée aux enjeux de leur ville et aux besoins des citoyens en évitant absolument le caractère « gadget » de certaines innovations.

Il a été demandé aux participants de développer trois thématiques :

  1. la place des nouvelles technologies à Fontenay-aux-Roses ;
  2. les innovations permettant d’améliorer la sobriété énergétique ;
  3. l’innovation non technologique  notamment par les « low techs » c’est-à-dire des techniques simples, pratiques, économiques et populaires.

Afin de faire émerger plus efficacement les idées, les participants ont travaillé sur ces sujets par groupes de 5/6 personnes sur trois périodes de 20 mn.

Une personne « pivot » a été désignée à chaque table. Ce pivot n’a pas changé de table contrairement aux autres personnes qui ont changé de place à chaque session.

Les idées, les critiques et les enjeux ont été notés par chaque pivot et ont fait l’objet d’une restitution en fin de séance.

Cette restitution a permis de constater la diversité des approches qu’il est possible d’avoir en matière d’innovations tant dans leur définition qu’en ce qui concerne leur leur utilité au sein de notre ville.

Les participants se sont toutefois accordés sur le fait que les innovations devaient rapprocher les citoyens et ne pas déshumaniser les échanges entre l’administration et ses administrés.

Ces innovations ne devaient pas non plus relever du gadget : ce n’est pas parce que c’est moderne que cela est forcément utile.

Gilles MERGY a finalement conclu au nom des ATELIERS FONTENAISIENS et de EELV en expliquant comment notre projet municipal pourrait intégrer plusieurs des pistes évoquées lors de ces échanges (applications numériques à développer par la ville, favoriser l’économie du partage, approche plus innovante de l’aménagement de l’espace public notamment pour le rendre plus accessible, installation de capteurs de bien être, rénovation des bâtiments pour les rendre plus sobres…).

Ces axes de notre projet municipal ont vocation à être travaillés et précisés à l’aune des propositions recueillies lors de cet atelier et auront également vocation à être confrontées à la réflexion du groupe des citoyens référents qui se réunira pour la première fois le 13 octobre prochain.

Ne manquez pas notre prochain rendez-vous le 16 octobre prochain pour découvrir les premiers membres de notre équipe et nos grandes orientations.