Conseil Municipal du 10 juillet : les faits marquants

Nous publierons ultérieurement les interventions des élus de l’opposition lors de ce conseil municipal qui a été marqué en deuxième partie de séance par des propos d’une violence rare de M. le Rouzes, adjoint de L. Vastel.  Il est incompréhensible que le Maire l’ait laissé s’exprimer de cette manière.

Nous mettrons pour le moment la violence des propos de cet élu sur les difficultés rencontrées par la majorité municipale pour défendre ses différents dossiers pendant le conseil municipal :

– compte administratif 2019 : dans leurs interventions, MM Sommier et Mergy ont notamment dénoncé le taux de réalisation toujours aussi faible des investissements et le manque de transparence croissant sur l’imputation budgétaire des dépenses de fonctionnement : près de 10% des charges générales sont désormais imputés à un « compte divers » allant à l’encontre du principe budgétaire de spécialité des dépenses..

– budget primitif 2020 : pour la deuxième fois de l’histoire de notre commune (la première fois l’était déjà sous L. Vastel), le budget est voté en déséquilibre (-284 k€). S’il ne convient pas de minimiser l’impact de la crise de la COVID 19, ce budget ne comporte aucune mesure d’économies sur le train de vie de la municipalité et ne reprend pas non plus la moindre proposition du programme électoral de L. Vastel. Mme Le Fur a aussi abordé l’absence d’anticipation de la ville notamment sur la stratégie bas carbone.

– Opérations inscrites en AP/CP : si le principe budgétaire des Autorisations de programme / Crédits de paiement ne pose pas de problème, M. Messier a mis en exergue la dérive des coûts des deux des trois projets qui démontre l’absence de pilotage de la politique d’investissement de la ville : + 22% sur l’aménagement de la place de Gaulle et du Parc la Boissière ; + 10% sur le gymnase du parc (sachant que les travaux n’ont pas réellement commencé, ce qui préjuge de nouvelles dérives financières…).

– Subventions aux associations : si ces subventions ont été votées par les élus de l’opposition notamment celle versée à l’ASAP (association accompagnement scolaire aux Paradis), Mme Poggi a interrogé la majorité municipale sur l’action complémentaire conduite en matière de lutte contre le décrochage scolaire. Dans leurs longues réponses, le Maire et le maire adjoint aux écoles se sont contentés de nous donner rendez vous à la rentrée pour la présentation d’un plan global. Nous serons vigilants sur ce sujet.

– Enveloppe indemnitaire des élus : cette enveloppe est augmentée de 16% pour les élus de la majorité (et diminué de 74% pour les élus de l’opposition). L’indemnité de la première adjointe est augmentée de 30%. Le coup supplémentaire annuel pour la ville est de près de 30k€. Il est incompréhensible d’avoir fait voter cette forte augmentation dans le contexte de crise financière, sanitaire, environnementale et sociale que nous connaissons.